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ca blogue dur

Nos technologues n’ont pas encore inventé la machine high-tech à remonter le temps. C’est dommage. Mais, en réalité, nous n’en avons pas besoin. On a vraiment l’impression que l’histoire récente se répète. Que voit-on dans la presse ? Que les start-up refont parler d’elles, comme au bon vieux temps de la fin du XXème siècle, que le e-commerce repart de plus belle et que de nouveaux créneaux apparaissent. Je veux parler des incontournables blogs.

Certes, on nous affirme que ce n’est pas pareil : les start-up actuelles peuvent prouver qu’elles génèrent du chiffre d’affaires. Par rapport à celles de la fin des années 1990 et du début des années 2000, cela fait effectivement une différence. Mais, bon, Enron, Worldcom et Parmalat dégageaient aussi du chiffre d’affaires avant que l’on s’aperçoivent qu’il ne s’agissait que du vent soufflé par escrocs de grande envergure.

On devrait logiquement voir arriver de nouvelles start-up, dans le sillage de celles qui gagnent (un peu) d’argent, arguant du fait qu’elles aussi, elles ont un avenir prometteur. Jusqu’à une nouvelle bulle ? C’est probable. L’indice en sera le volume des introductions en bourse et les hausses de valorisations. Le e-commerce ? C’est vrai, il redémarre mais le secteur va devenir de plus en plus encombré. Les blogs, eux, sont un phénomène nouveau et ils font penser au foisonnement des start-up que l’on a déjà connu.

Nul doute que les annonceurs vont s’y intéresser davantage pour y placer des bandeaux et autres pop-up. Qui n’a pas son blog ? Même les grands patrons s’y mettent. Le mien, Pierre-Henri Sapert-Bocoup, en a un. On y apprend rien, et, de généralités sur l’état de l’économie en banalités sur les « impératifs du management du capital humain » (alors qu’il vient de s’octroyer une augmentation de salaires de 23,45% pour 2005), on perd son temps. Le problème est que pour nous, DSI, dans les dîners en ville, celui qui n’a pas son blog passe pour un vrai ringard.

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