Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

OLIVIER SEHIAUD - Ma vie de DSI...

  • Retrouvez mes chroniques sur le site Best Practices

    Vous pouvez désormais retrouver mes chroniques parues dans la revue Best Practices Systèmes d'Information : https://www.bestpractices-si.fr/blogs/olivier-sehiaud

    Vous les retrouverez également prochainement sur le site partenaire: www.laberration.fr

  • Ca m'ennuie de vous dire ça...

    boring-content1.jpgIl paraît que 63 % des français s’ennuient au travail et 28 % trouvent même leur job très ennuyeux. Pire, 90 % cachent cet ennui au travail et 62 % font même semblant du contraire, selon un sondage Qapa. Je me disais bien que, depuis quelques temps, la productivité de mes équipes avait tendance à décliner sérieusement. Alors que la plupart de mes collaborateurs me semblent enthousiastes à l’idée de venir travailler.

    Si je compte bien, sur la centaine de personnes qui travaillent dans notre DSI, 63 n’ont pas grand-chose à faire, dont 57 qui font semblant d’être au top de leur forme et de leur motivation. Le problème est que je ne sais pas les identifier. Si je démotive ceux dont je pense qu’ils font semblant, mais qu’il s’agit en réalité des plus motivés, je vais aggraver la situation, déjà pas brillante. Et si je confie davantage de tâches à tout le monde pour éviter qu’ils s’ennuient, les plus motivés vont se démotiver. Je ne vais pas non plus multiplier les réunions pour les occuper puisque c’est précisément là que l’on s’ennuie le plus. Donc je ne peux rien faire et c’est un problème bien ennuyeux (Ah, me voilà moi aussi contaminé…).

     

  • Scary IT

    araignee.jpgLa dernière étude de McAfee révèle que les hackers ont fait leur entrée dans le Top 10 des phobies des français. Il paraît que les trois-quarts sont inquiets à l’idée qu'ils pourraient être victimes d’un cybercriminel. Cela dit, on a encore de la marge. Les hackers arrivent en effet loin derrière les araignées, les serpents, la hauteur, les dentistes, l’avion et les espaces clos. Les hackers arrivent toutefois devant les clowns, les endroits obscurs et les chiens.

    Evidemment, ce classement est à considérer au premier degré. Dans les entreprises, on n’ira pas jusqu’à identifier les phobies des DSI à l’égard des CDO-araignées qui tissent leurs toiles numériques pour nous emprisonner, des DAF-serpents qui nous étouffent budgétairement, la crainte de la hauteur des coûts de licences, ou celle des clowns qui nous demandent de développer n’importe quoi… En ce qui me concerne, je place en tête du classement la peur d’être entouré de cons. J’essaie de me soigner, mais ce n’est pas facile…

  • Direction Générale ou Décision Gangrenée ?

    social-media.pngIl ne manquait plus que ça. J’ai lu dans le Global CEO Outlook 2018 que publie le cabinet KPMG que les directions générales ont une confiance élevée dans les réseaux sociaux.

    Les réseaux sociaux apparaissent ainsi en premier (42 % des DG ont confiance, notamment parce qu’ils reflètent les opinions des consommateurs), devant les médias traditionnels, les cabinets indépendants et les sources gouvernementales (12 %). Après tout, pourquoi pas s’il s’agit d’informations sans grand intérêt (comme on en trouve beaucoup par exemple sur Twitter ou Facebook).

    Le problème est que ce pourcentage très significatif correspond à la question suivante : « Quelles sont les sources dans lesquelles vous avez le plus confiance pour prendre des décisions stratégiques ? ». Stratégiques ? Si j’ai bien lu, une stratégie d’entreprise pourrait être influencée par ce qui se dit sur des réseaux sociaux ? Cela expliquerait beaucoup de choses : les revirements dans la stratégie, le fait que les modes technologiques soient plus ou moins imposées aux DSI, l’inculture de nos DG dès qu’il s’agit d’approfondir les sujets ou encore l’influence qu’ont certains consultants en stratégie dont le niveau d’expertise laisse pantois ou de certains influenceurs autoproclamés que l’on trouve beaucoup chez nos (très) chers fournisseurs...

  • Ça m’en bouche un coin

    veeam.JPGEn général, les fournisseurs rivalisent d’imagination pour nous vendre leurs solutions. Je m’empresse de préciser : « Toutes choses égales par ailleurs ». Parce que question imagination, c’est quelquefois très limité. Et puis il y en a qui ne se foulent pas trop. Pourquoi ne pas reprendre les vieilles ficelles de la pub ? La plus basique est celle qui consiste à affirmer qu’il faut acheter un produit simplement parce que c’est le meilleur et que c’est le fabricant qui le dit.ford.jpg

    Henry Ford, le fondateur du groupe automobile avait eu recours à cette technique en affirmant, pour vendre sa mythique Ford T : « Buy it Because it’s a Better Car ». Circulez, il n’y a rien à voir… Un fournisseur a utilisé la même approche. Pourquoi faut-il acheter sa solution ? Parce qu’il est le « leader incontesté selon les analystes » ! Lesquels ? Qu’ont-ils analysé ? Ont-ils été grassement payés pour par ledit leader ? Quelle solution a été benchmarkée ? En allant visiter le site Web dudit fournisseur, on apprend quand même que « Le » leader est devenu « L’un des leaders ». C’est mieux…

  • DSI de l'année, viré de l'année ?


    On dit souvent que si l'on est élu DSI de l'année, on est viré dans l'année. Je n'ai pas trouvé de statistiques qui confirment cette idée. Mais il vaut mieux se méfier. C'est pour cette raison que je ne participe jamais à ce type de cérémonie, trophées prix et autres awards. Si c'est pour se faire virer dans les mois suivants, ce n'est pas la peine, mon DG a déjà suffisamment de motifs pour le faire.

  • Idée shopping : la machine à recycler l'expertise des consultants

    consultant.JPGLes experts et les consultants ont toujours, et sur tout, quelque chose à dire, c’est même à cela qu’on les reconnaît. Lorsque vous en avez un sous la main, pas question de le laisser filer. La machine à recycler vous aidera à optimiser ce processus stratégique de valorisation des connaissances des consultants. De sorte que vous pourrez vous en passer facilement...

  • De la fuite dans les données

    canard-enchaine.jpgLe Canard enchaîné (13 février) nous apprend que les spécialistes de la sécurité des systèmes d’information ont laissé fuité des informations personnelles, en l’occurrence le Clusif (Club de la sécurité de l’information français) dont le fichier des adhérents était accessible sur le Web, suite à une erreur humaine. C’est vrai que cela fait mauvais genre, mais je me garderai bien de pointer du doigt un laxisme dans les procédures de sécurité, ça peut arriver à n’importe qui. Mais, au fait, ça intéresse qui un fichier de RSSI ? Les autres RSSI ? Pas tellement, ils se connaissent tous. Les fournisseurs pour envoyer des e-mails commerciaux ? On espère qu’ils ont d’autres moyens de vendre leur camelote. Les espions pour faire du piratage ? Ça fait longtemps qu’ils ont l’info…