Innovation numérique : pourquoi tout le monde s'en fout !
DSI naturiste

Je suis tombé par hasard, en surfant sur le Web, sur l'organigramme complet de la DSI d'une grande organisation publique. Certes, cela n'a guère d'intérêt, sauf pour quelques margoulins du marketing direct qui peuvent se ruer sur des centaines de noms (Hé oui, ils sont nombreux à la DSI, dirigée par un membre éminent du Cigref). Il n'empêche. Même si ce document fort instructif sur l'organisation de la DSI a été placé sur le Web par une organisation syndicale, soucieuse d'informer du « qui fait quoi » dans l'entreprise, on ne peut s'empêcher d'être inquiet sur ce genre de pratique. D'abord, parce que ceux qui sont cités, avec leur poste et leur e-mails (faciles à reconstituer) ne sont pas informés que leur identité est en accès libre sur Internet (Hé ? Les cabinets de recrutement, vous pouvez y aller, il y a des bons profils dans le lot...). Ensuite parce que les fournisseurs, du moins les plus malins d'entre eux, auront beau jeu de repérer les bonnes cartes à jouer pour identifier les points d'entrée. Enfin, parce que si tout le monde s'y met, les DSI vont se retrouver à nu sur Internet et, cela, n'est pas envisageable : on va ainsi voir que tel DSI a une bonne dizaine d'adjoints de sorte qu'il ne travaille plus guère ? Que tel autre a créé un service qui ne sert à rien sauf à recaser ses protégés en attente de retraite ou de départ « pour poursuivre des projets personnels » ? Qu'un autre s'est attribué un titre ronflant pour épater la galerie ? Ce ne sont que des hypothèses, bien sûr, cela n'existe pas. Mais le principe de précaution est toujours bon à appliquer...
PS : ceux qui veulent savoir de qui il s'agit peuvent me laisser un commentaire...
Ils s’y sont mis à trois : la charmante Valérie Pécresse, la non moins charmante Nathalie Kosciusko-Morizet, Luc Chatel (pas mon genre celui-là…) ont lancé une consultation publique sur l’Internet du futur. Cette consultation porte notamment sur l’identification des thématiques liées au concept d’Internet du Futur (technologies du « cœur de réseau », réseaux d’accès, réseaux spontanés, Internet des objets, contenus, usages et services…), l’organisation de la recherche en France dans ce domaine, la coordination des plateformes d’expérimentation, l’organisation des pôles de compétitivité TIC sur cette thématique, la normalisation, les actions à mettre en œuvre pour préparer l’industrie française à ces changements importants… Vaste programme ! Et nos trois compères précisent : « Internet, infrastructure stratégique pour nos sociétés, sera amené à évoluer profondément dans les années à venir. Les technologies d’Internet devront ainsi permettre une meilleure prise en compte de la sécurité et de la qualité de service et permettre le développement de nouveaux usages (comme la mobilité ou l’interconnexion avec le monde physique avec la montée en puissance de l’Internet des Objets). »