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Wonderful Open World

Je n’assiste généralement pas aux conférences auxquelles nos fournisseurs préférés nous invitent régulièrement. J’ai déjà donné : entre la langue de bois, les présentations interminables Powerpoint et les commerciaux avant-pendant-après vente pots de colle, je préfère rester dans mon bureau. On y trouve aussi de la langue de bois (la DG n’est pas en reste), des collections de slides (pour les comité de pilotage projets notamment) et des collaborateurs pots de colle (souvent pour des motifs futiles d’ailleurs).

Mais, au moins, nous sommes dans un environnement familier. De temps en temps, je fais quand même un effort. Cette fois, il s’agissait d’une conférence sur l’Open Source. Question changement d’univers, je n’ai pas été déçu. J’ai crû retrouver la magie d’Eurodisney (j’y suis allé le mois dernier avec les enfants) : un esprit communautaire très présent, une culture de partage, un altruisme omniprésent, bref un « wonderful world » que les orateurs successifs (tous de fervents supporters du logiciel libre) se sont attachés à mettre en exergue. « Tout le monde travaille pour tout le monde, au meilleur coût et tout le monde aide tout le monde en corrigeant les bogues dès qu’ils apparaissent ».

Pourquoi pas ? En soi, l’Open Source est une bonne chose, avec de solides socles technologiques : nous l’avons d’ailleurs mis en œuvre pour nos applications internet et cela fonctionne très bien. Et je ne vous parle pas des coûts, qui ont vraiment fondu, ce n’est pas pour déplaire à notre DAF. Non, ce qui me gêne, c’est le substrat idéologique qui s’insinue inévitablement dans chaque débat sur le logiciel libre. Et gare à celui qui ose émettre un quelconque doute, de bonne foi ! C’est relativement agaçant pour les DSI car, comme tout dogmatisme, nous pouvons être induit en erreur au nom de principes qui n’ont souvent rien à voir avec la réalité du business, de nos coûts et de nos organisations.

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