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Sites web sans but lucratif

DSC00732_t.JPGQui a dit que l'amour d'autrui se perdait ? Si l'on en juge par le nombre de sites web qui nous fournissent gratuitement de l'information sur les technologies de l'information, le don de soi (et de ses compétences) est une valeur montante. L'abondance de sources d'informations n'a jamais été aussi visible. J'ai connu les années 1980 et 1990, époque où les seules sources d'informations  se limitait à la presse professionnelle informatique (qui a quasiment disparu), et là, je ne connais pas mon bonheur ! Combien de blogueurs, de journalistes, de consultants, et d'experts en tous genre consacrent une partie de leur temps et de leur énergie au service des autres sans que cela leur ramène un euro ? Probablement des milliers. Pour nous, DSI, c'est tout bénéfice. Il suffit de piocher dans les analyses, les comptes-rendus, les actualités (bon d'accord, on retrouve la même sur des centaines de sites...) et autres documents pour s'informer.

Je n'imagine pas que, chez Moudelab & Flouze Industries, mon entreprise vénérée, je puisse avoir la même approche. Imaginez la scène : je vais voir mon directeur général et lui explique que nous allons créer un site web, financé par les actionnaires, et que plusieurs managers vont consacrer du temps à rendre service à une large communauté de lecteurs, comme ça, pour faire plaisir. Et que l'ensemble ne rapportera pas un sous à ces mêmes actionnaires qui financent. Il m'enverrai, à juste titre, me faire voir au Pôle Emploi voir s'il y est ! C'est pourtant la situation de la plupart des sites Web d'informations sur les technologies et des blogs, ceux que nous consultons régulièrement et qui sont de qualité, du moins pour quelques-uns qui méritent attention.

Je reste donc très admiratif à l'égard de tous ces bons samaritains qui ne comptent pas leur temps pour nous informer et qui doivent vivre dans le dénuement tant on se demande comment ils parviennent à générer du chiffre d'affaires avec leurs sites et à se payer par la même occasion. Continuez comme ça les p'tit gars, et ne prêtez pas attention à ce que les mauvaises langues racontent sur la crise de la presse...

 

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