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Rien n'est jamais à qui

sehiaud-aqui.jpgTous les ans, nous faisons le ménage dans notre portefeuille applicatif, histoire d'éliminer ce qui n'est plus utilisé, ou si peu que les charges de maintenance au kilo de code sont très largement supérieures au prix du kilo de caviar extra-fin dégusté avec une cuillère en or dans un plateau en argent lesté de diamants sur les poignées. Et, comme chaque année, nous élaborons un tableau à deux colonnes : d'un côté, la liste de toutes les applications actives du système d'information, y compris les plus petites, et, de l'autre, la liste des propriétaires de chacune des applications. Depuis que nous refacturons les services de la DSI, tous les clients internes doivent être dûment répertoriés afin d'être ponctionnés (avec modération quand même) d'une partie de leur budget pour nourrir la DSI. En principe, aucune case ne doit rester vide (bon, d'accord, sauf pour les quelques collaborateurs qui en avaient déjà une, de case vide, avant d'être embauché...). Tous les ans, on retrouve des applications ou des développements qui n'appartiennent à personne. Mais cette année, c'est encore pire ! Notre système d'information est truffé de petites applications dont plus personne ne se souvient, ou fait semblant de ne pas se souvenir, pour qui elles ont été développées. C'est un peu de ma faute, j'ai probablement été négligent en n'obligeant pas tous mes développeurs à tracer l'ensemble les modifications et des demandes de changements. Mais tout de même !(...)

(Lire la suite dans le numéro 49 de la revue Best Practices Systèmes d'Information).

 

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