Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Les métiers improbables...

    leader.jpgLeader de pignon. Le DSI a une mission essentielle : convaincre les utilisateurs et les directions métiers des bienfaits de son action. Pas facile… D’où l’intérêt de recruter un leader de pignon, qui se place au croisement de deux couloirs, ou, s’il fait beau, contre le mur de la cantine, pour prêcher la bonne parole. L’effet positif est renforcé si le leader de pignon arrange les utilisateurs perchés sur un petit tabouret.

     

  • Les métiers improbables...

    epura.jpgÉpurateur de fausses données. D’un naturel sceptique, l’épurateur de fausses données doit intervenir au moins une fois par an. L’objectif est de ramoner les conduits de flux de données, ou d’aspirer les informations obsolètes qui prolifèrent dans les applications. Avec le temps, elles s’accumulent et produisent des mauvaises odeurs applicatives ; un jour ou l’autre, les utilisateurs sentent qu’il se passe quelque chose d’anormal. Cela n’empêche pas l’entretien régulier, avec quelques doses d’Eparcyl (Engin Pour Améliorer la Résistance des Cycles Logiciels).

  • Les métiers improbables...

    cata.jpgBalanceur de scorecard. Ce poste est plutôt destiné aux amateurs de jeux de cartes. Lorsque, dans un projet, il y a une incertitude sur le retour sur investissement, ou sur les indicateurs qu’il convient de retenir pour mesure la performance, le balanceur de scorecard a toujours la solution : c’est lui qui met sur la table le meilleur indicateur, le plus pertinent, qui correspond à la réalité du projet. Plus besoin de se creuser la tête, le balanceur de scorecard a réponse atout. Grâce à lui, le DSI peut dire « banco » sur un projet, sans inquiétude.

     

  • Les métiers improbables...

    vomi.jpgNettoyeur de service rendu. Souvent, la DSI qui n’intègre pas les besoins des utilisateurs du système d’information développe des applications qui ne correspondent pas aux spécifications. Ca arrive tous les jours. Mais les utilisateurs, face à des applications indigestes, ont tendance à les rejeter, y compris physiquement. La nausée débute souvent lorsque les utilisateurs ne parviennent pas à accomplir des taches simples. Ils ont un « haut-le-cœur-de-métier », ne sentent pas bien et finissent par vomir les équipes de la DSI et « leurs applications qui restent sur l’estomac ». Le nettoyeur de service rendu est chargé de faire place nette lorsque les utilisateurs sont victimes du syndrome du VOMI (Vraiment On M’agace à l’Informatique).

  • Têtes de vainqueurs

    consultan.jpgAprès plus de quinze ans comme DSI, j’avais encore des illusions. Notamment envers les consultants en stratégie. Notre direction générale fait régulièrement appel aux plus grands cabinets, en particulier Mackinesairien (pour ceux qui veulent compléter leurs collections de slides) et le Baston Consulting Group (pour les projets difficiles). Et moi-même, j’ai déjà eu recours à leurs services. Il m’avait semblé, en observant la succession des missions pour définir la stratégie système d’information, que c’était toujours les mêmes consultants qui opéraient dans nos locaux alors que, en réalité, ce n’était pas les mêmes. Peut-être ma mémoire me jouait-elle des tours tant j’étais persuadé que l’habillement, les mimiques, les tics de langage et les comportements de nos chers consultants étaient similaires ?

    J’ai aujourd’hui la réponse ! Et ce n’est pas ma mémoire qui flanche. S’il m’avait semblé que tous les consultants se ressemblaient tant, c’est que c’était bien la réalité. Une étude vient de nous en apporter la confirmation (...).

    (Lire la suite et la fin dans le numéro 58 de Best Practices Systèmes d'Information)

  • Les métiers improbables...

    bus.jpgConducteur de bus applicatif. Quelquefois, les utilisateurs ne savent pas où ils vont. Comment voulez-vous que les équipes de la DSI puissent s’orienter ? Le conducteur de bus applicatif emmène les utilisateurs d’un point-fonctionnalité A vers un point-fonctionnalité B, avec des horaires précis, calculés en fonction des horaires d’ouverture du help desk. Son rôle est fondamental et on en mesure l’importance lorsque le conducteur de bus applicatifs se met en grève : les utilisateurs ne savent plus si leur transaction parviendra à destination.

  • Les métiers improbables...

    sap.jpgSAPeur d’ERP. Ce métier n’est pas à proprement parler un poste à temps plein. Le SAPeur d’ERP se manifeste dès le début du commencement du démarrage d’une idée émise par la direction générale, suggérant que « l’entreprise pourrait s’équiper de SAP pour résoudre la plupart de ses problèmes ». Le SAPeur d’ERP participe à toutes les réunions pour instiller le doute dans l’esprit de tous les managers. Ses arguments, répétés comme un mantra, se résument à : « C’est plus compliqué que ça », « Etes-vous sûr que l’on a besoin d’une telle usine à gaz pour simplement gérer notre stock ? », « Et l’Open Source, t’as pensé à l’Open Source ? Non ? Hmmm…», ou encore « On a des réducs avec le concurrent de SAP qui est prêt à nous faire un don licences, sympa, non ? » Le SAPeur d’ERP, lorsqu’il a fini sa mission, peut toujours se reconvertir comme agent d’ambiance pour réunions projets.

  • Bi.Aïe

    Jebaie.jpg me doutais bien qu’ils allaient me refaire le coup. J’ai déjà été échaudé une fois, comme certainement beaucoup d’entre vous. Rappelez-vous : pendant la bulle Internet, les directions métiers, séduites par les sirènes des web agencies, ont voulu s’affranchir des DSI pour traiter directement avec les fournisseurs. On sait ce qu’il en est advenu, de cette stratégie : les DSI ont récupéré le bébé et ont été contraintes de s’en dépêtrer avec les moyens du bord. Pour le meilleur, quelquefois, et, surtout, pour le pire, dans beaucoup de cas. Comme les bricoleurs du dimanche font appel le lundi à un plombier professionnel ou à un maçon qualifié, les DSI ont été appelés (voire convoqués) à la rescousse. Pour reprendre le titre d’un ouvrage qui vient de paraître sur huit siècles de folies financières : « Cette fois, c’est différent », nous disent tous les « observateurs ». Différent ? Cette fois, comme la dernière fois, je n’en suis pas si persuadé et je vais vous expliquer pourquoi (...).

    (Lire la suite et la fin dans le numéro 55 de Best Practices Systèmes d'Information)