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Métiers improbables mais indispensables de la DSI - Page 3

  • Les métiers improbables...

    cata.jpgBalanceur de scorecard. Ce poste est plutôt destiné aux amateurs de jeux de cartes. Lorsque, dans un projet, il y a une incertitude sur le retour sur investissement, ou sur les indicateurs qu’il convient de retenir pour mesure la performance, le balanceur de scorecard a toujours la solution : c’est lui qui met sur la table le meilleur indicateur, le plus pertinent, qui correspond à la réalité du projet. Plus besoin de se creuser la tête, le balanceur de scorecard a réponse atout. Grâce à lui, le DSI peut dire « banco » sur un projet, sans inquiétude.

     

  • Les métiers improbables...

    vomi.jpgNettoyeur de service rendu. Souvent, la DSI qui n’intègre pas les besoins des utilisateurs du système d’information développe des applications qui ne correspondent pas aux spécifications. Ca arrive tous les jours. Mais les utilisateurs, face à des applications indigestes, ont tendance à les rejeter, y compris physiquement. La nausée débute souvent lorsque les utilisateurs ne parviennent pas à accomplir des taches simples. Ils ont un « haut-le-cœur-de-métier », ne sentent pas bien et finissent par vomir les équipes de la DSI et « leurs applications qui restent sur l’estomac ». Le nettoyeur de service rendu est chargé de faire place nette lorsque les utilisateurs sont victimes du syndrome du VOMI (Vraiment On M’agace à l’Informatique).

  • Les métiers improbables...

    bus.jpgConducteur de bus applicatif. Quelquefois, les utilisateurs ne savent pas où ils vont. Comment voulez-vous que les équipes de la DSI puissent s’orienter ? Le conducteur de bus applicatif emmène les utilisateurs d’un point-fonctionnalité A vers un point-fonctionnalité B, avec des horaires précis, calculés en fonction des horaires d’ouverture du help desk. Son rôle est fondamental et on en mesure l’importance lorsque le conducteur de bus applicatifs se met en grève : les utilisateurs ne savent plus si leur transaction parviendra à destination.

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    sap.jpgSAPeur d’ERP. Ce métier n’est pas à proprement parler un poste à temps plein. Le SAPeur d’ERP se manifeste dès le début du commencement du démarrage d’une idée émise par la direction générale, suggérant que « l’entreprise pourrait s’équiper de SAP pour résoudre la plupart de ses problèmes ». Le SAPeur d’ERP participe à toutes les réunions pour instiller le doute dans l’esprit de tous les managers. Ses arguments, répétés comme un mantra, se résument à : « C’est plus compliqué que ça », « Etes-vous sûr que l’on a besoin d’une telle usine à gaz pour simplement gérer notre stock ? », « Et l’Open Source, t’as pensé à l’Open Source ? Non ? Hmmm…», ou encore « On a des réducs avec le concurrent de SAP qui est prêt à nous faire un don licences, sympa, non ? » Le SAPeur d’ERP, lorsqu’il a fini sa mission, peut toujours se reconvertir comme agent d’ambiance pour réunions projets.

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    etageres.jpgDépoussiéreur de solutions sur étagères. On le sait tous : l’inconvénient des étagères, c’est que la poussière s’y accumule. Et si des applications y sont entreposées, nos célèbres « applications sur étagères », cela fait désordre. Le dépoussiéreur a acquis une expérience chez des éditeurs de logiciels qu’il mettra au profit des DSI en éliminant les particules de poussière qui rendent les applications inefficaces avec le temps. Ce que les utilisateurs appellent « les applications poussiéreuses de la DSI » n’auront donc plus lieu d’être !

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    percep.jpgPercepteur de satisfaction client. Dans le cadre des enquêtes de satisfaction auprès des utilisateurs du système d’information, certains d'entre eux rechignent à donner leur avis, prétextant qu’ils ne sont pas imposables à la qualité de service, qu’ils peuvent déduire plus de 10% d’incidents de leurs frais professionnel ou qui, réclamant le bénéfice du bouclier SI, exigent que la DSI leur rembourse un trop-perçu de services indûment facturés. Le percepteur de satisfaction client est là pour rappeler les utilisateurs à leur devoir citoyen : donner leur avis sur la qualité du système d’information et du travail des équipes de la DSI.

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    indic.jpgIndicateur de non performance. Lorsqu’une direction générale n’a plus confiance dans son DSI, elle lui envoie, en douce, un indicateur de non performance dans son équipe. Comme pour les indics dans le milieu policier, l’indicateur de non performance est là, sous couverture, pour signaler les dysfonctionnements dans une DSI. C’est évidemment un poste à haut risque : s’il est démasqué, l’indicateur de non performance peut se retrouver au fond d’un lac de données, les deux pieds coulés dans une base de données relationnelle et ligoté avec du solide logiciel propriétaire.

  • Les métiers improbables...

    valeur.jpgAvaleur ajouté. Le dur métier de DSI impose souvent de faire des concessions et des arbitrages sous la pression des directions métiers et de la DG. Ce que d’aucuns appellent « avaler des couleuvres ». L’avaleur ajouté est là pour ça, lorsque le DSI a un vrai cas de conscience. C’est un poste supplémentaire dans la DSI et la mission de celui qui l’occupe est de rassurer le DSI en lui susurrant à l’oreille que, « ce que demande la DG est certes du « grand n’importe quoi » mais n’est finalement pas si grave que cela. » L’avaleur ajouté a un rôle essentiel car il permet de relativiser nombre de décisions désagréables qui le DSI doit prendre mais avec lesquelles il n’est pas d’accord.