Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Nos amis les fournisseurs IT

  • Ça m’en bouche un coin

    veeam.JPGEn général, les fournisseurs rivalisent d’imagination pour nous vendre leurs solutions. Je m’empresse de préciser : « Toutes choses égales par ailleurs ». Parce que question imagination, c’est quelquefois très limité. Et puis il y en a qui ne se foulent pas trop. Pourquoi ne pas reprendre les vieilles ficelles de la pub ? La plus basique est celle qui consiste à affirmer qu’il faut acheter un produit simplement parce que c’est le meilleur et que c’est le fabricant qui le dit.ford.jpg

    Henry Ford, le fondateur du groupe automobile avait eu recours à cette technique en affirmant, pour vendre sa mythique Ford T : « Buy it Because it’s a Better Car ». Circulez, il n’y a rien à voir… Un fournisseur a utilisé la même approche. Pourquoi faut-il acheter sa solution ? Parce qu’il est le « leader incontesté selon les analystes » ! Lesquels ? Qu’ont-ils analysé ? Ont-ils été grassement payés pour par ledit leader ? Quelle solution a été benchmarkée ? En allant visiter le site Web dudit fournisseur, on apprend quand même que « Le » leader est devenu « L’un des leaders ». C’est mieux…

  • Idée shopping : la machine à recycler l'expertise des consultants

    consultant.JPGLes experts et les consultants ont toujours, et sur tout, quelque chose à dire, c’est même à cela qu’on les reconnaît. Lorsque vous en avez un sous la main, pas question de le laisser filer. La machine à recycler vous aidera à optimiser ce processus stratégique de valorisation des connaissances des consultants. De sorte que vous pourrez vous en passer facilement...

  • Arriver au départ

    sehiaud-360.pngLu dans un livre blanc envoyé par un fournisseur qui aimerait bien travailler avec moi :  "Pour chaque projet, ce sont toutes les Business Units qui sont mobilisées afin de pouvoir répondre à 360° aux besoins des clients." Si je comprends bien, mener un projet à 360° signifie qu'à la fin, on revient au point de départ. Autant ne rien faire... Si déjà on parvenait à réussir des projets à 15°, nous aurions beaucoup progressé...

  • Consulting low cost

    sehiaud-stagePAC.JPGUne annonce d’emploi, parue mi-décembre, m’a m’interpellé. Il s’agit d’un cabinet d’études et de conseil français, bien connu, qui recherche un ou une stagiaire. Jusque-là, rien de bien original. Sauf que le domaine n’est pas, comme on pourrait s’y attendre, la compilation de tableaux de chiffres pour en faire des beaux graphiques ou la rédaction de commentaires sur des tendances. Non, il s’agit d’un domaine éminemment stratégique pour les clients dudit cabinet d’études : le conseil en stratégie avec un focus sur les fusions-acquisitions.

    Peut-on confier la définition de sa stratégie à un stagiaire qui en plus, conseillera sur les meilleurs moyens de réussir une fusion ? Pourquoi pas… Mais, quand même, j’en doute fort. En tout cas, moi je ne m’y risquerai pas, même pour ma stratégie système d’information. « Nous ne vous laissons pas tout(e) seul(e), mais souhaitons que vous soyez rapidement autonome sur certaines tâches ». Les rédacteurs de l’annonce ont cru bon de le préciser, c’est signe que l’on pouvait avoir un doute… Dans la réalité, il est fort probable que le ou la stagiaire se retrouve vite seul(e). « Vos idées sont considérées comme un vrai atout pour l’entreprise. » Comment rémunère-t-on un « vrai atout » dans ce cabinet de conseil ? « 1 000 € bas de bulletin incluant des tickets restaurant et l’indemnité transport ».

    Que les candidats (qui doivent disposer de « Connaissances de base en finance », quand même) ne se plaignent pas : « Nous vous proposons de travailler au sein d’une équipe jeune et dynamique. » Heureusement pour eux : il ne manquerait plus qu’une équipe de vieux bras cassés aigris dans un open space poussiéreux pour compléter le tableau et leur miner le moral dès leur premier jour de « consultant en stratégie et fusions-acquisitions ». Bonne nouvelle pour ceux qui veulent se considèrent comme des vrais atouts pour moins de six euros de l’heure (« bas de bulletin », ne soyons pas mesquin) : il y a « des perspectives d’embauche en CDI et de montées en compétences », précise-t-on. Comme disait le grand philosophe hongrois Vâziÿ Môllô : « Il vaut toujours mieux monter en compétences que de descendre aux enfers. »

  • Nouveau concept

    sehiaud-cloud.JPG

    On sait que l’innovation technologique connaît un rythme effréné. Voilà un nouveau concept que je ne connaissais pas : la cloud. Après tout, il n’y a pas de raison que le cloud n’ait pas son équivalent féminin. On peut supposer que, par rapport à son équivalent masculin, on puisse avoir le coup de foudre pour son charme « as a service ». D’autant que la promotion (c’est VMware qui propose ce service de test de prestataires cloud) nous interpelle avec : « Vous êtes prêt à faire un essai ? ».

    On s’apercevra que la cloud a une sensibilité particulière que n’a pas le cloud, beaucoup plus impersonnel et que l’habillage des applications est différent. On peut même parier qu’en 2016 paraîtra le premier ouvrage intitulé « Le cloud vient de Mars, la cloud vient de Vénus ». Voire, si une start-up se met sur le coup, la création du premier club de rencontres pour utilisateurs qui souhaitent échanger leurs expériences. Une sorte de MeeTIC 2.0…