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  • Réponse, es-tu là ?


    sehiaud-reponse.JPG« Qu’est-ce qu’une réponse à la réponse ? » Voilà une question philosophique qui pourrait bien figurer en bonne place dans les sujets du prochain baccalauréat. Elle nous est posée dans un livre blanc sponsorisé par Blue Coat Systems, un fournisseur de solutions de sécurité.  Cette approche est probablement caractéristique des esprits compliqués : car pourquoi vouloir répondre à quelque chose dont on connait déjà la réponse ? Sûrement par esprit de contradiction…

    Tout comme le cercle est juste une ligne droite qui est revenue à son point de départ, on peut dire que la réponse à la réponse permet de se reposer la question de départ. Et inversement : la question à la question permet de redonner la réponse à ceux qui n’ont pas écouté. Simple, non ? Quant à savoir ce que je vais faire de ce livre blanc, je n’ai pas la réponse. Ni la réponse à la réponse…

  • Faudrait savoir...

    sehiaud-webtobusiness.JPGSecret or not secret ? À l’heure du tout Web et de la transparence, certains se demandent encore et répondent en combinant les deux. J’ai reçu une invitation pour la prochaine édition de l’événement Web2Business, qui se présente comme le « davos n° 1 du digital et du e-commerce », avec 900 VIPs dirigeants finaux (avec un x…).

    Intéressant mais dans l’invitation, le lieu est « tenu secrêt ». Comment faire ? J’aime bien savoir, au moment de m’inscrire à un événement où il se déroule. Question de logistique : si c’est trop éloigné de chez moi, c’est la galère pour rentrer ! Autant anticiper… Heureusement, les organisateurs savent jouer sur le suspens : un simple clic sur le lien dans l’invitation nous emmène vers une page où le lieu est écrit en gros sur la page d’accueil du site. C’est un nouveau concept : un secret en pleine home page d’un site. Plus c’est gros, moins ça se voit, c’est sûrement ce qu’ont imaginé les organisateurs.

    Ah, j’oubliais le plus important : la date. Dans l’invitation, c’est le 12 janvier 2016, sur le site c’est le 16 février 2016. C’est là encore un nouveau concept du type « une des deux dates est la bonne, saurez-vous la reconnaître ? ». Heureusement, l'année est la bonne... Ou alors j’ai raté un épisode… ! C’est vrai que dans l’univers du Web 2.0, on est vite largués… En attendant, les 12 janvier et 16 février sont toujours libres dans mon agenda…

     

  • Consulting low cost

    sehiaud-stagePAC.JPGUne annonce d’emploi, parue mi-décembre, m’a m’interpellé. Il s’agit d’un cabinet d’études et de conseil français, bien connu, qui recherche un ou une stagiaire. Jusque-là, rien de bien original. Sauf que le domaine n’est pas, comme on pourrait s’y attendre, la compilation de tableaux de chiffres pour en faire des beaux graphiques ou la rédaction de commentaires sur des tendances. Non, il s’agit d’un domaine éminemment stratégique pour les clients dudit cabinet d’études : le conseil en stratégie avec un focus sur les fusions-acquisitions.

    Peut-on confier la définition de sa stratégie à un stagiaire qui en plus, conseillera sur les meilleurs moyens de réussir une fusion ? Pourquoi pas… Mais, quand même, j’en doute fort. En tout cas, moi je ne m’y risquerai pas, même pour ma stratégie système d’information. « Nous ne vous laissons pas tout(e) seul(e), mais souhaitons que vous soyez rapidement autonome sur certaines tâches ». Les rédacteurs de l’annonce ont cru bon de le préciser, c’est signe que l’on pouvait avoir un doute… Dans la réalité, il est fort probable que le ou la stagiaire se retrouve vite seul(e). « Vos idées sont considérées comme un vrai atout pour l’entreprise. » Comment rémunère-t-on un « vrai atout » dans ce cabinet de conseil ? « 1 000 € bas de bulletin incluant des tickets restaurant et l’indemnité transport ».

    Que les candidats (qui doivent disposer de « Connaissances de base en finance », quand même) ne se plaignent pas : « Nous vous proposons de travailler au sein d’une équipe jeune et dynamique. » Heureusement pour eux : il ne manquerait plus qu’une équipe de vieux bras cassés aigris dans un open space poussiéreux pour compléter le tableau et leur miner le moral dès leur premier jour de « consultant en stratégie et fusions-acquisitions ». Bonne nouvelle pour ceux qui veulent se considèrent comme des vrais atouts pour moins de six euros de l’heure (« bas de bulletin », ne soyons pas mesquin) : il y a « des perspectives d’embauche en CDI et de montées en compétences », précise-t-on. Comme disait le grand philosophe hongrois Vâziÿ Môllô : « Il vaut toujours mieux monter en compétences que de descendre aux enfers. »

  • Nouveau concept

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    On sait que l’innovation technologique connaît un rythme effréné. Voilà un nouveau concept que je ne connaissais pas : la cloud. Après tout, il n’y a pas de raison que le cloud n’ait pas son équivalent féminin. On peut supposer que, par rapport à son équivalent masculin, on puisse avoir le coup de foudre pour son charme « as a service ». D’autant que la promotion (c’est VMware qui propose ce service de test de prestataires cloud) nous interpelle avec : « Vous êtes prêt à faire un essai ? ».

    On s’apercevra que la cloud a une sensibilité particulière que n’a pas le cloud, beaucoup plus impersonnel et que l’habillage des applications est différent. On peut même parier qu’en 2016 paraîtra le premier ouvrage intitulé « Le cloud vient de Mars, la cloud vient de Vénus ». Voire, si une start-up se met sur le coup, la création du premier club de rencontres pour utilisateurs qui souhaitent échanger leurs expériences. Une sorte de MeeTIC 2.0…