Selon les gens du marketing, qui fait partie du comité de direction ? Le PDG, le DRH, le DAF et le directeur commercial. Mais de DSI, point... C'est du moins ce qui ressort d'un publi-reportage (vous savez les pubs où on essaie de nous faire croire que les textes sont écrits pas des vrais journalistes) publiés dans le numéro de mai du mensuel Management. Le thème de ce « publi-communiqué » ? La gestion des flottes de véhicules de fonction. On comprend tout de suite qui y a droit et qui peut aller se rhabiller ! Devinette : saurez-vous retrouver à qui correspondent ces descriptions ? « Il se fonde surtout sur des critères liés à la santé de son entreprise et donne les grandes lignes directrices à suivre » ; « Il a un poste central dans l'entreprise. Tout part de lui » ; « Il est toujours à la recherche de réduction des coûts » ; « Sa mission est d'avoir toujours de meilleurs résultats ». Respectivement au PDG, au DRH, au DAF et au directeur commercial.
On remarquera, mais comme personne ne le dit, il faut bien que je l'écrive, que le DSI réunit toutes ces caractéristiques : on fixe des lignes directrices, on a un poste central, on recherche la réduction des coûts (et on y arrive, nous...) ainsi que les meilleurs résultats. On a droit à quoi comme véhicule en tant que cumulard ? Si l'on en croit les marketeux : à rien. Pourtant, comme nous l'explique ce docte « publi-communiqué » : « Le véhicule d'entreprise a une véritable image en interne et en externe, c'est donc un moyen efficace de distinction et de valorisation ». C'est bien connu, les DSI ne sont pas valorisés et n'ont aucune classe... Je paie donc moi-même les frais de ma Dacia Break diesel sans options, récupérée auprès d'un DSI devenu chômeur pour avoir osé demander un véhicule de fonction, arguant du fait que c'était lui le manager le plus important de l'entreprise ...