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OLIVIER SEHIAUD - Ma vie de DSI... - Page 15

  • Têtes de vainqueurs

    consultan.jpgAprès plus de quinze ans comme DSI, j’avais encore des illusions. Notamment envers les consultants en stratégie. Notre direction générale fait régulièrement appel aux plus grands cabinets, en particulier Mackinesairien (pour ceux qui veulent compléter leurs collections de slides) et le Baston Consulting Group (pour les projets difficiles). Et moi-même, j’ai déjà eu recours à leurs services. Il m’avait semblé, en observant la succession des missions pour définir la stratégie système d’information, que c’était toujours les mêmes consultants qui opéraient dans nos locaux alors que, en réalité, ce n’était pas les mêmes. Peut-être ma mémoire me jouait-elle des tours tant j’étais persuadé que l’habillement, les mimiques, les tics de langage et les comportements de nos chers consultants étaient similaires ?

    J’ai aujourd’hui la réponse ! Et ce n’est pas ma mémoire qui flanche. S’il m’avait semblé que tous les consultants se ressemblaient tant, c’est que c’était bien la réalité. Une étude vient de nous en apporter la confirmation (...).

    (Lire la suite et la fin dans le numéro 58 de Best Practices Systèmes d'Information)

  • Les métiers improbables...

    bus.jpgConducteur de bus applicatif. Quelquefois, les utilisateurs ne savent pas où ils vont. Comment voulez-vous que les équipes de la DSI puissent s’orienter ? Le conducteur de bus applicatif emmène les utilisateurs d’un point-fonctionnalité A vers un point-fonctionnalité B, avec des horaires précis, calculés en fonction des horaires d’ouverture du help desk. Son rôle est fondamental et on en mesure l’importance lorsque le conducteur de bus applicatifs se met en grève : les utilisateurs ne savent plus si leur transaction parviendra à destination.

  • Les métiers improbables...

    sap.jpgSAPeur d’ERP. Ce métier n’est pas à proprement parler un poste à temps plein. Le SAPeur d’ERP se manifeste dès le début du commencement du démarrage d’une idée émise par la direction générale, suggérant que « l’entreprise pourrait s’équiper de SAP pour résoudre la plupart de ses problèmes ». Le SAPeur d’ERP participe à toutes les réunions pour instiller le doute dans l’esprit de tous les managers. Ses arguments, répétés comme un mantra, se résument à : « C’est plus compliqué que ça », « Etes-vous sûr que l’on a besoin d’une telle usine à gaz pour simplement gérer notre stock ? », « Et l’Open Source, t’as pensé à l’Open Source ? Non ? Hmmm…», ou encore « On a des réducs avec le concurrent de SAP qui est prêt à nous faire un don licences, sympa, non ? » Le SAPeur d’ERP, lorsqu’il a fini sa mission, peut toujours se reconvertir comme agent d’ambiance pour réunions projets.

  • Bi.Aïe

    Jebaie.jpg me doutais bien qu’ils allaient me refaire le coup. J’ai déjà été échaudé une fois, comme certainement beaucoup d’entre vous. Rappelez-vous : pendant la bulle Internet, les directions métiers, séduites par les sirènes des web agencies, ont voulu s’affranchir des DSI pour traiter directement avec les fournisseurs. On sait ce qu’il en est advenu, de cette stratégie : les DSI ont récupéré le bébé et ont été contraintes de s’en dépêtrer avec les moyens du bord. Pour le meilleur, quelquefois, et, surtout, pour le pire, dans beaucoup de cas. Comme les bricoleurs du dimanche font appel le lundi à un plombier professionnel ou à un maçon qualifié, les DSI ont été appelés (voire convoqués) à la rescousse. Pour reprendre le titre d’un ouvrage qui vient de paraître sur huit siècles de folies financières : « Cette fois, c’est différent », nous disent tous les « observateurs ». Différent ? Cette fois, comme la dernière fois, je n’en suis pas si persuadé et je vais vous expliquer pourquoi (...).

    (Lire la suite et la fin dans le numéro 55 de Best Practices Systèmes d'Information)

  • Les métiers improbables...

    etageres.jpgDépoussiéreur de solutions sur étagères. On le sait tous : l’inconvénient des étagères, c’est que la poussière s’y accumule. Et si des applications y sont entreposées, nos célèbres « applications sur étagères », cela fait désordre. Le dépoussiéreur a acquis une expérience chez des éditeurs de logiciels qu’il mettra au profit des DSI en éliminant les particules de poussière qui rendent les applications inefficaces avec le temps. Ce que les utilisateurs appellent « les applications poussiéreuses de la DSI » n’auront donc plus lieu d’être !

  • Les métiers improbables...

    percep.jpgPercepteur de satisfaction client. Dans le cadre des enquêtes de satisfaction auprès des utilisateurs du système d’information, certains d'entre eux rechignent à donner leur avis, prétextant qu’ils ne sont pas imposables à la qualité de service, qu’ils peuvent déduire plus de 10% d’incidents de leurs frais professionnel ou qui, réclamant le bénéfice du bouclier SI, exigent que la DSI leur rembourse un trop-perçu de services indûment facturés. Le percepteur de satisfaction client est là pour rappeler les utilisateurs à leur devoir citoyen : donner leur avis sur la qualité du système d’information et du travail des équipes de la DSI.

  • Les métiers improbables...

    indic.jpgIndicateur de non performance. Lorsqu’une direction générale n’a plus confiance dans son DSI, elle lui envoie, en douce, un indicateur de non performance dans son équipe. Comme pour les indics dans le milieu policier, l’indicateur de non performance est là, sous couverture, pour signaler les dysfonctionnements dans une DSI. C’est évidemment un poste à haut risque : s’il est démasqué, l’indicateur de non performance peut se retrouver au fond d’un lac de données, les deux pieds coulés dans une base de données relationnelle et ligoté avec du solide logiciel propriétaire.

  • Six bonnes raisons pour passer une mauvaise année 2011

    voeux.jpgOn a beau faire, c’est tous les ans pareil. Quantité de personnes vous souhaitent une « bonne et heureuse année » alors que, vous le savez bien, vous aurez toujours autant d’ennuis, de problèmes plus ou moins sérieux à gérer, toujours autant d’utilisateurs hargneux, de directions métiers méfiantes et de personnalités hostiles parmi vos néanmoins « chers collègues ». Il y a au moins six bonnes/mauvaises (à vous de voir) raisons pour ne pas accorder foi à toutes les bonnes intentions qui s’exprimeront à travers ce fameux « bonne et heureuse année ».

    • « Vous avez votre carrière devant vous en 2011 », va-t-on vous dire si vous avez le malheur de réclamer en fin d’année une petite gratification que vous jugerez bien méritée compte tenu des services rendus en 2010. Oui, bien sûr, mais on ne compte plus ceux qui ont fini précisément au fond d’une carrière (qu’ils avaient devant eux) les pieds coulés dans un bloc de béton.
    • Bonne nouvelle, vous allez être réincarné en animal. Eh oui, vos patrons vont rechercher un mouton à cinq pattes (vous n’avez pas le choix de l’animal…).
    • Vous ferez face aux coûts bas (...).

    (Lire la suite et la fin dans le numéro 57 de Best Practices Systèmes d'Information)