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OLIVIER SEHIAUD - Ma vie de DSI... - Page 29

  • Presse qui peut !

    Un ami journaliste (eh bien oui ! il m’arrive d’avoir de mauvaises fréquentations) m’a transmis une information intéressante sur le monde de la presse et ses pratiques. Je m’empresse de le préciser : cela ne concerne pas la France mais les autres pays. Le mail reçu est signé par un responsable des relations publiques britannique, agissant pour le compte d’un grand constructeur informatique (allez, je balance : c’est Toshiba) et dit ceci : « Nous vous prions d’accepter toutes nos excuses pour le mail que nous vous avons adressé hier, et dans lequel nous vous proposions de recevoir un disque dur externe en échange d’une insertion dans vos colonnes…

    (Lire la suite dans le numéro 12 de la revue Best Practices Systèmes d'Information)

  • Bullshitshore ® TM ©

    J’avoue que je m’y retrouve pas. On me parle d’offshore, de nearshore ®, de rightshore ® (variante : le rightsourcing ®), d’in-shore ®, de bestshore ® ou encore de secureshore ®. Vous connaissez le principe : déporter une activité ailleurs que là où vous avez l’habitude de l’exercer. Pour les puristes, d’après mon dictionnaire : off signifie « loin » et shore « rivage ». Bref l’informatique « loin du rivage ». Le rivage ? On connaît, c’est la DSI et ses quelques promontoires métiers, ou, pas très loin, l’épicier (pardon… la SSII) du coin. Mais je me pose depuis longtemps une réelle question métaphysique : à partir de quelle distance parle-t-on de ce-que-voulez-shore, par rapport à pas-de-shore-du-tout ?

    (Lire la suite dans le numéro 11 de la revue Best Practices Systèmes d'Information)

  • Mes priorités prioritaires

    Comme tous les ans, un vénérable cabinet de conseil en stratégie (qui n’a rien à envier à celui que nous utilisons, en l’occurrence Meyer-Sainou-Lémeyer), publie la liste des priorités des DSI pour les douze prochains mois. L’une des premières préoccupations reste l’amélioration des process business, avec la sécurité. Domaines pour lesquels, paraît-il, il y a beaucoup de travail à faire pour les DSI. Mais à qui la faute ? Ce n’est quand même pas les DSI qui sont responsables de la non-adaptation des process, de l’indifférence des utilisateurs à l’égard de la sécurité et de la dérive des coûts dans toute l’entreprise !

    (Lire la suite dans le numéro 11 de la revue Best Practices Systèmes d'Information)

  • Bravo l’artiste !

    Moi qui, de temps en temps, regarde les petites annonces et prends le temps de rendre visite à nos chers consultants en recrutement lorsqu’ils m’appellent, histoire de sonder le marché, je suis tombé sur une petite annonce fort instructive. Elle m’a confirmé dans mon opinion que si tous les DSI ne sont pas logés à la même enseigne, ils ont tous un rôle stratégique. Il s’agit d’une collectivité locale du centre de la France qui cherche son RSI (responsable des systèmes d’information). L’histoire ne dit pas s’il s’agit d’une création de poste (il serait temps, pour une agglomération de plusieurs milliers d’habitants) ou si le précédent a jeté l’éponge, ou trouvé mieux ailleurs. Ce responsable des systèmes d’information aura fort à faire et ne restera pas inoccupé. On espère qu’il n’a pas été nourri aux 35 heures…

    (Lire la suite dans le numéro 10 de la revue Best Practices Systèmes d'Information)

  • Tremblement de système d’information

    Trois : tous ceux qui sont passés dans mon bureau m’ont demandé ce que signifie ce chiffre affiché bien en évidence entre mon paperboard et le dernier diplôme de mon « Best innovation award » décerné par mon fournisseur favori, officiellement pour avoir beaucoup innové avec ses solutions, en réalité parce que nous avons largement contribué à ses résultats trimestriels. Il est vrai que j’ai innové : je suis le seul dans tout le groupe Moudelab & Flouze Industries à avoir collé une feuille blanche avec un seul chiffre inscrit en gros et en couleur. J’ai tout entendu : « Le nombre de tes conquêtes dans la DSI ? » Ah ! les jaloux… « Le nombre de mois de vacances généreusement accordés en vertu de notre convention collective ? » Mesquin… « Le nombre de personnes de la DSI qui vont être virées dans l’année ? » Je n’y avais pas pensé, mais l’idée est à creuser…

    (Lire la suite dans le numéro 9 de la revue Best Practices Systèmes d'Information)

  • Business bêtise

    Business intelligence… Ce terme fait plutôt sourire. Pourtant, il est pris très au sérieux : la direction générale de Moudelab & Flouze Industries, l’entreprise dans laquelle j’exerce mes talents de DSI depuis maintenant sept ans, s’est mis en tête que c’est l’avenir : « La corporate performance de notre groupe en dépend, qu’en pensez-vous ? » m’a un jour demandé Pierre-Henri Sapert-Bocoup, notre Président. Que pouvais-je répondre ? Que de nouveaux projets dans ce domaine allaient chambouler nos plannings de livrables, déjà bien encombrés avec la refonte de la chaîne logistique, elle aussi imposée par la direction générale au titre de contributrice essentielle à la « corporate performance du groupe » ? Que nos budgets déjà serrés allaient devoir être « optimisés » (en clair, sabrés) pour faire de la place à la BI (prononcez « Bi-Aïe » pour faire moderne)…

    (lire la suite dans le numéro 8 de la revue Best Practices Systèmes d'Information)

  • Nous sommes vraiment dans le brouillard

    Les DSI sont des homo informaticus à quatre pieds. Le premier pour gérer la DSI, comme un manager dirige sa business unit. Le deuxième pour gérer les relations avec les directions métier et la direction générale de l’entreprise. Le troisième pied sert à piloter les relations avec les fournisseurs et le quatrième à optimiser les technologies au service des utilisateurs et des clients finaux. Ces quatre univers ont chacun leur logique propre : logique de gestion d’entreprise, de gouvernance, de client-fournisseur, d’innovation. Dans un monde idéal, le DSI a une visibilité dans chacun de ces domaines de sorte que l’ensemble soit cohérent. Sans que le système d’information ne devienne bancal parce qu’un pied est fragile…

    (lire la suite dans le numéro 7 de la revue Best Practices Systèmes d'Information)

  • Vends SOA ayant très peu servi

    C’est paraît-il ce qui formera l’épine dorsale de l’informatique du futur. Et même du présent si l’on en croit les discours des consultants et des fournisseurs. Qu’on en juge ! La SOA, sigle qui signifie Services Oriented Architecture, pour ceux qui ne l’ont pas deviné, ou architectures orientées services, pour ceux qui ne l’ont pas deviné et que l’anglais rebute, est présentée par un fournisseur comme « la plate-forme architecturale la plus homogène et globale pour gérer la transformation et l’optimisation des systèmes d’information. » Un autre nous explique que « plus qu’un ensemble de produits, la SOA est un moyen d’assurer la gouvernance sur l’ensemble du cycle de vie des applications. » Et un troisième en rajoute une couche…

    (lire la suite dans le numéro 6 de la revue Best Practices Systèmes d'Information)