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OLIVIER SEHIAUD - Ma vie de DSI... - Page 25

  • Les métiers improbables mais néanmoins indispensables de la DSI (suite)

     

    Gouverneur de la gouvernance. La gouvernance des systèmes d'information est tellement importante (on nous rebat les oreilles) que ce poste est indispensable. Même si son titulaire, avec un tel intitulé sur sa carte de visite, risque d'affronter de multiples railleries de la part de ses collègues.

     

  • DSI millésimé

    sehiaud-bouteille.jpgJe me suis livré au calcul suivant : sachant qu'un DSI âgé de 50 à 60 ans a accumulé entre vingt et trente ans d'expérience(s), combien cette expérience cumulée représente-t-elle d'années-hommes, pour parler le langage des gestionnaires de projets ? Et sachant que la plupart des DSI de ces générations x s'approchent de l'heure de la retraite, combien d'années d'expérience allons-nous perdre dans les prochaines années ? Imaginez le nombre de projets ratés et rattrapés de justesse et dont les enseignements ont été tirés, de bonnes pratiques engrangées par nos DSI seniors (dont je ne fais pas encore partie, vous n'avez donc pas fini de me lire...), de « facteurs clés de succès » assimilés, qui vont disparaître et que les jeunes générations vont devoir réinventer.

    Lire la suite dans le numéro 31 de la revue Best Practices Systèmes d'Information.

  • Les métiers improbables mais néanmoins indispensables de la DSI

    Releveur d'empreintes carbone. Avec la maladie de la greenite (c'est comme la vache folle mais pour les systèmes d'information, qui se mettent à trembler sous l'effet des injonctions de sérum écologique), le releveur d'empreintes carbone a pour mission de déterminer, pour chaque matériel, chaque application, voire chaque action des informaticiens, l'impact énergétique.

     

  • Métiers d’avenir

    sehiaud-metier.jpg

    Dans un précédent article, j’ai abordé la délicate question de la gestion des compétences, avec les métiers dont la DSI devrait être pourvue. Il y en a deux autres dont j’ai un besoin impératif mais dont je pressens qu’il ne serait pas « politiquement correct » d’exiger que la DRH me fournisse les compétences correspondantes. Ces deux métiers, à mon avis fort utiles, sont les suivants : exorciste de coût de possession et tueurs à gages d’applicatifs obsolètes. Le premier a un rôle déterminant, celui « d’exorciser » les directions métiers, la direction financière et une bonne partie des équipes de la DSI de la sale habitude inculquée depuis plusieurs années : ramener tout à des chiffres et des retours sur investissement pour lesquels l’énergie dépensée serait mieux utilisée à fiabiliser la gestion de projets.

    Lire la suite dans le numéro 30 de la revue Best Practices Systèmes d'Information

     

     

  • Même pas en rêve !

    Lors d'une visite dans l'une de nos usines, dans l'Ouest de la France, je suis tombé par hasard sur l'excellent quotidien Ouest-France, dans lequel figurait (édition du 24-25 octobre) un non moins excellent article, signé de Julien Marchand, un jeune homme de 24 ans qui est probablement représentatif de cette génération Y dont on nous rebat les oreilles pour nous dire qu'ils vont « bouleverser les organisations ». En clair : foutre le bordel avec leurs exigences de 2.0 et autres méthodes collaboratives, et se jouer des procédures (de sécurité et autres chartes Internet) que nous avons mis des années à faire accepter par la génération des baby-booomers. Ce journaliste a eu l'idée de vivre une semaine sans Internet. Quelle idée ! D'aouest-france.jpgutant qu'il a mené sa mission à bien, le bougre... Son article est ainsi intitulé: « J'ai réussi à passer une semaine sans Internet ». Même pas une question... Une affirmation. Evidemment, son entourage était plus que sceptique. « Tu vas tenir ? » lui a demandé sa copine « intriguée » Hé, oui, il a tenu. Mais c'était dur... Le journaliste a donc connu les joies des méthodes de travail de ses confrères plus âgés : le papier et le téléphone pour obtenir des infos, au lieu de Wikipédia, la presse en ligne et l'e-mail... Le valeureux Julien Marchand a tenu bon, malgré les tentations : Tintin sur « les derniers commentaires sur Facebook, les vidéos sur Youtube, la musique sur Deezer, les nouveautés sur les blogs... ». Conclusion du « héros »: « J'ai survécu. Mais qu'est-ce que j'ai hâte de reprendre mes bonnes vieilles habitudes ». Il s'est d'ailleurs endormi avec son iPod équipé d'une connexion Wi-Fi. J'imagine une telle expérience dans notre entreprise. Rien que l'idée de couper tout accès à Internet devrait fomenter une révolution dont le DSI, en l'occurrence ma pomme, ferait les frais (ils ont Internet en libre accès chez Pôle emploi ?). J'ai d'ailleurs testé l'idée auprès du comité de direction. « T'es malade ? » m'a apostrophé notre directeur marketing, soucieux de rester en contact avec tous ses « potes » marketeurs, perdus sans pouvoir commenter tout et n'importe quoi sur Fais-ce-bouc (l'équivalent de « dessine-moi un mouton » dans le monde numérique). « Et je vais devenir quoââââ sans Internet ? », m'a balancé Anne-Laure de Troudusac, notre directrice de la communication, inquiète de revenir aux bonnes vieilles méthodes de diffuser des communiqués de presse et des invitations par télécopie (vous savez, le truc qui imprime ce qui sort d'un téléphone, ce qui est, quand on y pense, totalement révolutionnaire !). Goldman Birstearn, le directeur financier, n'a, lui, émis aucune objection. « De toute façon, cela m'est égal, mes collaborateurs font tout le boulot et ca leur fera pas de mal de se mettre vraiment au travail au lieu de surfer sur les sites de VPC ». Merci pour eux... « Cette décision n'est guère opportune, nous allons irriter les analystes financiers », m'a signifié Pierre-Henri Sapert-Bocoup, notre bien-aimé PDG, inquiet, lui, de l'évolution de ses stocks-options.... Quant à tous nos collaborateurs, je ne préfère pas leur suggérer ne serait-ce que l'échantillon d'un soupçon d'un embryon d'une pensée furtive sur l'arrêt de l'accès à Internet. Même pas en rêve !!! Même en leur rappelant qu'il y a seulement dix ans, ils travaillaient sans Internet et ne s'en portaient pas plus mal. Je ne tiens pas à me faire trucider dans un couloir sombre... Cela dit, l'idée est bonne. Réfléchissez ne serait-ce que cinq minutes : que se passerait-il si l'on supprimait Internet ? Même sans passer à l'action, ce sujet mérite réflexion....

  • Voulez-vous travailler avec moi ?

    sehiaud-work.jpgCa recrute pour 2010 ! La direction des ressources humaines nous a demandé, avant l'été, d'établir nos prévisions de recrutement pour 2010. Eh oui ! Moudelab & Flouze Industries va augmenter ses effectifs. C'est plutôt bon signe et, comme dit Pierre-Henri Sapert-Bocoup, notre PDG, « c'est en période de crise qu'il faut muscler nos compétences ». Pas faux et ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre. J'ai donc établi la liste des postes stratégiques dont la DSI va devoir se doter pour affronter ces temps difficiles et être prête pour la reprise. Je vous livre en exclusivité les profils dont nous allons avoir besoin : courtisan du ROI, aboyeur d'appel à projets, amaigrisseur de client lourd, enfouisseur d'effet tunnel, couvreur de problématiques, assignateur à résilience, ramasseur d'entreprise étendue, vidangeurs de moteurs de recherche, viseur de cibles métiers, agent de résistance, géomètre des délais dépassés, créditeur de haut débit, sans oublier le nettoyeur de cabinets d'audit... Pour consulter les profils de compétences de tous ces talents improbables mais néanmoins indispensables pour une DSI, lisez donc le numéro 29 de la revue Best Practices Systèmes d'Information, paru le 7 septembre.

     

  • Sites web sans but lucratif

    DSC00732_t.JPGQui a dit que l'amour d'autrui se perdait ? Si l'on en juge par le nombre de sites web qui nous fournissent gratuitement de l'information sur les technologies de l'information, le don de soi (et de ses compétences) est une valeur montante. L'abondance de sources d'informations n'a jamais été aussi visible. J'ai connu les années 1980 et 1990, époque où les seules sources d'informations  se limitait à la presse professionnelle informatique (qui a quasiment disparu), et là, je ne connais pas mon bonheur ! Combien de blogueurs, de journalistes, de consultants, et d'experts en tous genre consacrent une partie de leur temps et de leur énergie au service des autres sans que cela leur ramène un euro ? Probablement des milliers. Pour nous, DSI, c'est tout bénéfice. Il suffit de piocher dans les analyses, les comptes-rendus, les actualités (bon d'accord, on retrouve la même sur des centaines de sites...) et autres documents pour s'informer.

    Je n'imagine pas que, chez Moudelab & Flouze Industries, mon entreprise vénérée, je puisse avoir la même approche. Imaginez la scène : je vais voir mon directeur général et lui explique que nous allons créer un site web, financé par les actionnaires, et que plusieurs managers vont consacrer du temps à rendre service à une large communauté de lecteurs, comme ça, pour faire plaisir. Et que l'ensemble ne rapportera pas un sous à ces mêmes actionnaires qui financent. Il m'enverrai, à juste titre, me faire voir au Pôle Emploi voir s'il y est ! C'est pourtant la situation de la plupart des sites Web d'informations sur les technologies et des blogs, ceux que nous consultons régulièrement et qui sont de qualité, du moins pour quelques-uns qui méritent attention.

    Je reste donc très admiratif à l'égard de tous ces bons samaritains qui ne comptent pas leur temps pour nous informer et qui doivent vivre dans le dénuement tant on se demande comment ils parviennent à générer du chiffre d'affaires avec leurs sites et à se payer par la même occasion. Continuez comme ça les p'tit gars, et ne prêtez pas attention à ce que les mauvaises langues racontent sur la crise de la presse...

     

  • Marge arrières toutes

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    Face à la pléthore de fournisseurs, comment faire le bon choix ? Sachant, bien sûr, qu'il est hors de question de prendre des risques et de voir débarquer dans l'entreprise des consultants ou des produits qui ne tiennent pas la route. Il paraît qu'il y en a sur le marché... L'idéal ? Des solutions logicielles robustes, des consultants compétents et pas trop chers pour les mettre en oeuvre : voilà ce dont nous avons besoin. ça, c'est la théorie. Pour la pratique, il faut se débrouiller comme on peut. Pour atteindre cet objectif, il y a plusieurs manières de procéder...

    (Lire la suite dans le numéro 28 de la revue Best Practices Systèmes d'Information)