Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

OLIVIER SEHIAUD - Ma vie de DSI... - Page 21

  • Cahier décharge

    poubelle.jpg- Peut-on inscrire notre nouveau besoin au cahier des charges de l'application CRM (Comment ramener la monnaie) ?

    Encore... ! Cela ne fait que la quinzième fois que la direction marketing me demande, que dis-je, exige, que les évolutions de ses besoins soient pris en compte « dans les meilleurs délais » Pourquoi ? Parce que la direction marketing est l'une des directions métiers les plus consommatrices de nouveaux projets. Ils veulent toujours lancer de nouvelles offres pour tacler la concurrence. Pourtant, sur notre marché, la pièce détachée industrielle, nous ne sommes pas dans les télécoms où les opérateurs lancent des dizaines de nouvelles offres chaque année, et autant de changements dans le système d'information.

    Mais, depuis que notre Président, Pierre-Henri Sapert-Bocoup, a lu dans la Industry Buzinaisse Reviouve que les meilleures entreprises se différencient par le rythme de lancement de nouveaux produits, le marketing ne nous lâche plus. Nous avons déjà mené à bien l'application BUSE (Business utile sans effort) pour renforcer nos liens avec nos revendeurs, le projet RACLURE (RAttrapage des Clients Usés par des Relances Excessives) pour fidéliser nos consommateurs et le projet DUCON (Développement Unifié du Commerce Online Nouveau) pour vendre encore plus sur le Web. Sans oublier le projet BLAIREAU (Benchmarking Limité A l'Informatique REpartie Aux Utilisateurs) pour vérifier si les utilisateurs de la direction marketing sont bien équipés (...)

    Lire la suite dans le n° 44 de la revue Best Practices Systèmes d'Information.

     

  • Sortie de crise en UVWXYZ

    keegan_2006_0924Stuff0049.jpgLes économistes sont quelquefois amusants. Ils nous ont inventé un petit jeu que l’on pourrait baptiser « la sortie de crise pour les nuls ». Principe : avec des lettres, on imagine des scénarios de sortie de crise, par exemple en J (retour rapide à la croissance), en U ou en V (une bonne dépression entre deux périodes d’euphorie) ou encore en W, avec un répit de courte durée avant de retomber dans une nouvelle crise. Je préfère la reprise en M, au moins, il n’y a qu’un creux… Tant que ces analogies restent dans des formes compréhensibles, on peut prévoir ce que sera l’évolution des systèmes d’information. Avec une reprise en J, le nombre de projets va exploser, avec un U également (mais sans les budgets qui vont avec, on s’est habitué à ne plus en avoir dans le creux du U…) et avec un W on a intérêt à se ménager ses arrières car la prochaine crise pointera son PIB atone peu de temps après que nos directions générales se croiront sorties d’affaire. Problème : (...)

    (lire la suite dans le n° 42 de la revue Best Practices Systèmes d'Information)

  • Les métiers improbables de la DSI

    PB250187.jpgGénéral de Goal - Il dispose d’une autorité naturelle pour imposer ses décisions : vérifier que les objectifs stratégiques des projets sont scrupuleusement respectés. Bref, il combat la « chienlit » issue de la confrontation de personnalités différentes dans la DSI et qui mettent à feu et à sang de nombreux quartiers fonctionnels. Son autorité est souvent contestée, notamment par les développeurs les plus jeunes et chevelus.

  • Les métiers improbables de la DSI

    TestDSC07514_x.jpgeur de descente en décharge - Il est l’alter ego du testeur de montée en charge qui vérifie qu’un système tient bon lorsque son utilisation augmente. Le testeur de descente en décharge vérifie que lorsqu’une application perd une partie de ses utilisateurs, de façon temporaire ou définitive, il ne se produit pas d’effets indésirables. Parmi ceux-ci : un temps de réponse trop rapide, ou des performances idéales. Ce qui créerait un choc parmi les utilisateurs et les informaticiens, vraiment peu habitués, pour la plupart, à rencontrer de tels effets.

  • Fini de rigoler !

    sehiaud-reseaux-sociaux.jpgJe parcours rarement toutes les newsletters électroniques que nos chers médias se font un plaisir de nous envoyer, qu’on le veuille ou non. Il y a deux semaines, une demi-seconde avant de cliquer sur l’icône « Corbeille », j’aperçois un titre qui m’intrigue : « Gartner révèle cinq prédictions en matière de logiciels sociaux. » Des logiciels sociaux ? S’agit-il de produits, qui, à l’image des habitats sociaux, sont destinés aux plus démunis et, auquel cas, je suis preneur, en tant que DSI démuni (par mon DAF…). Hé non, il ne s’agit pas d’une oeuvre humanitaire, mais des logiciels concernant les réseaux sociaux. Que nous dit le docte cabinet de conseil ? Des horreurs... Et je pèse mes mots ! (...)

    (Lire la suite dans le numéro 41 de la revue Best Practices Systèmes d'Information)

     

  • SAPganistan

    img050.jpgQui a dit que SAP avait une hégémonie mondiale ? Il y avait un pays qui, jusque là ne connaissait pas les ERP. C'est un pays pauvre mais n'y voyons pas de relation de cause à effet. Le quotidien La Tribune du 24 mars 2010 nous apprend que l'éditeur allemand va déployer son progiciel en... Afghanistan. Hé oui ! Ils ont eu les champs de pavot, les intégristes, l'occupation américaine,  l'invasion russe, la corruption, la guerre...  Il ne leur manquait plus que les ERP ! Mais n'y voyons aucune relation de cause à effet.

    Pour l'instant, le premier client sera l'armée allemande, les ingénieurs de SAP ne seront donc pas trop dépaysés. Le problème va se corser (si l'on ose dire...) lorsque, de succès en succès, SAP sera demandé par les entreprises locales. Là, il faudra envoyer des commerciaux. Qui vont se retrouver dans un univers beaucoup plus hostile. Rendez-vous compte : le premier qui va oser vendre plus de licences qu'il n'en faut (hypothèse bien entendu fantaisiste, mais supposons...) va se retrouver plaqué au mur par des enturbanés qui vont lui expliquer que leur religion leur interdit de consommer trop de licences SAP en période de jeûne. Et qui manieront la Kalachnikov plus vite que le commercial d'une SSII ne dégaine son carnet d'avenants... La prochaine fois qu'un commercial de SAP viendra vous rendre visite, et il viendra un jour ou l'autre (la fin du prochain trimestre fiscal approche), ayez quand même une pensée fugace pour ses collègues qui négocieront des ventes de licences sous la menace de kalachnikovs... tout en fumant, tout de même, le meilleur pavot à l'ouest de l'Oural ! Dur métier...

  • Une pression, Une !

    sehiaud-lettre.jpg- Mon cher, Séhiaud, pouvez-vous passer me voir ? Dès que possible…
    Oh, que je n’aime pas ça ! D’abord parce que, en général, lorsque le PDG, Pierre-Henri Sapert-Bocoup, veut me rencontrer, il confie à son assistante la tâche de fixer un créneau horaire. Il ne m’appelle directement qu’en cas de problème. La dernière fois, c’était quand son WhiteSherry (ne cherchez pas, c’est du matériel ouzbek contrefait, mais c’est pas cher) est tombé en panne. Ensuite, s’il me donne du « Mon cher Séhiaud », c’est plutôt mauvais signe. Enfin, je ne m’y trompe pas : « Dès que possible » signifie « vous devriez déjà être là » !

    Il suffira de voir sa tête lorsque je rentrerai dans son bureau… J’ai vu : c’est la tête des mauvais jours.
    - Lisez cela, me dit-il.
    J’imagine qu’il s’agit d’une lettre de démission qu’il me demande de valider avant de la signer puis de m’en aller voir si Pôle Emploi a un job pour moi. Mais non...

    (Lire la suite dans le numéro 40 de la revue Best Practices Systèmes d'Information).

  • Les métiers improbables de la DSI

    sehiaud-colle.jpgDécolleur d'adhérence applicative. Son rôle est d'étudier tous les liens entre les applications afin que chaque changement dans l'une d'entre elles ne produisent pas des effets pervers sur les autres, tels que ballonnements (l'application gonfle sans raison) maux de tête (l'application refuse de fonctionner quelques heures par mois), démangeaisons (les performances déclinent tant que l'on a pas appliqué la pommade du docteur Reboot), fièvres à répétition (des fonctionnalités s'activent mais personne ne comprend pourquoi), voire tumeurs plus graves (bogues cachés dans une application saine mais qu'une autre vient perturber).