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OLIVIER SEHIAUD - Ma vie de DSI... - Page 20

  • Les métiers improbables

    sehiaud-vice.jpgObsédé du vice caché. Souvent juriste de formation, avec une expérience dans le monde des produits de grande consommation, il est persuadé que les logiciels, comme les produits matériels, sont truffés de vices cachés qui font courir des risques élevés au système d'information. Sa quête le conduit à traquer le moindre bogue au sein de mégabits de données. Les éditeurs accusent très souvent les obsédés du vice caché de harcèlement et de viol de leur propriété intellectuelle.

     

  • "aaS" toi-même !

    sehiaud-craas.jpgDans la série des services en "aaS"... Je vous propose aujourd'hui :

    CRaaS : Comptes-Rendus as a Service. Les réunions de cadrage et de pilotage de projets sont trop nombreuses et traînent en longueur. Ce service propose des comptes-rendus automatisés pour ceux qui ne veulent pas faire le sale boulot.

     

  • YaaS we can (suite)

    sehiaudconaas.jpgDans la série des prestations en "aaS", je vous propose aujourd'hui :

    CONaaS : CONsolidation as a Service. Pour ceux qui ne veulent pas s'occuper de la mutualisation de leurs serveurs. Pas bête...

     

  • Les métiers improbables

    sehiaudwhitepaper.jpgColorieur de livre blanc. Les fournisseurs nous abreuvent de livres blancs. Sur tout et n'importe quoi. Mais pourquoi n'ont-ils jamais eu l'idée d'introduire un peu de créativité dans le choix des couleurs ? On aimerait, par exemple, avoir un livre bleu ciel sur le Cloud Computing, un livre noir sur la sécurité, un livre jaune pâle sur des concepts fumeux, ou un livre violet sur la virtualisation. Et pourquoi pas un livre arc-en-ciel sur le pilotage de la DSI (parce qu'on en voit de toutes les couleurs, bien sûr...) ? Le colorieur de livre blanc a pour mission de personnaliser tous ces contenus, en restant toutefois dans des limites raisonnables : les coloriages multicolores dignes d'une classe de maternelle n'ont pas droit de cité.

     

  • Rien n'est jamais à qui

    sehiaud-aqui.jpgTous les ans, nous faisons le ménage dans notre portefeuille applicatif, histoire d'éliminer ce qui n'est plus utilisé, ou si peu que les charges de maintenance au kilo de code sont très largement supérieures au prix du kilo de caviar extra-fin dégusté avec une cuillère en or dans un plateau en argent lesté de diamants sur les poignées. Et, comme chaque année, nous élaborons un tableau à deux colonnes : d'un côté, la liste de toutes les applications actives du système d'information, y compris les plus petites, et, de l'autre, la liste des propriétaires de chacune des applications. Depuis que nous refacturons les services de la DSI, tous les clients internes doivent être dûment répertoriés afin d'être ponctionnés (avec modération quand même) d'une partie de leur budget pour nourrir la DSI. En principe, aucune case ne doit rester vide (bon, d'accord, sauf pour les quelques collaborateurs qui en avaient déjà une, de case vide, avant d'être embauché...). Tous les ans, on retrouve des applications ou des développements qui n'appartiennent à personne. Mais cette année, c'est encore pire ! Notre système d'information est truffé de petites applications dont plus personne ne se souvient, ou fait semblant de ne pas se souvenir, pour qui elles ont été développées. C'est un peu de ma faute, j'ai probablement été négligent en n'obligeant pas tous mes développeurs à tracer l'ensemble les modifications et des demandes de changements. Mais tout de même !(...)

    (Lire la suite dans le numéro 49 de la revue Best Practices Systèmes d'Information).

     

  • Ah ! Ze service...

    sehiaudsaas.jpgVous l'avez remarqué : désormais, tout est  « aaS », comprenez « as a Service ». Tout est dans le service et le service est dans tout ! On ne s'y retrouve plus, d'autant que les nouvelles offres en « aaS » prolifèrent. Je vous propose quelques services qui, on s'en doute, ne verront jamais le jour. Quoique...

    ALIAGaas : Arrangement Linguistique de l'Informatique Adapté à la Grèce as a Service. Ce module, qui traduit en grec les applications est utile pour les entreprises qui veulent investir en Grèce. Il est pour l'instant proposé de façon confidentielle, faute de clients.

    BIDaaS : Business Intelligence Décentralisée as a Service. Pour ceux qui ont un régiment de données, en général.

    BOILATaaS : Business Objects Information Library and Tutorial as a Service. Il s'agit d'un outil très pratique pour ceux qui ont des difficultés à maîtriser les applications Business Objects et sont submergés par d'importantes quantités de pages de documentation.

    BRISEGLaaS : Base de Réplication Interne, Soutenue, Garantie et Lestée as a Service. Cet outil de sécurité, qui bénéficie d'un support étendu, est particulièrement recommandé pour fractionner des masses compactes de données et de les répliquer de façon sécurisée.

    CARAPaaS : Continuity and Resilience and Protection as a Service. Pour ceux qui veulent garantir la sécurité. Ce service est souvent proposé en complément de l'offre CUIRaaS (Continuité Utile pour Incidents Réseaux as a Service).

    CARGLaaS : CApacité de Réaction Garantie Labellisée as a Service. Ce service est parfaitement adapté aux DSI qui constatent quelques fissures dans leur système d'information.

     

  • Un p'tit COLA pour la route !

    contrat.jpgQuand nous recevons des factures de la part de nos chers fournisseurs, on peut adopter deux approches. La première : transmettre le document à la comptabilité pour paiement, sans regarder ce qu'il y a dedans, du moins tant que le montant reste globalement cohérent avec nos budgets. On reçoit tellement de paperasses et de factures en tous genres que c'est une approche de facilité qui convient bien aux DSI qui n'ont pas trop envie de s'incruster dans des limbes bureaucratiques. Deuxième approche : éplucher chaque ligne des factures pour traquer les inévitables erreurs que nos fournisseurs commettent, de façon volontaire ou non. Mais cela nécessite du temps, des ressources, et une connaissance très fine des dispositions contractuelles signées avec les fournisseurs. Jusqu'à présent, vous vous en doutez, j'ai toujours privilégié la première approche. On ne se refait pas, tant qu'on peut déléguer, sans que cela mette la DSI en péril. Avant de rencontrer l'ingénieur d'affaires de notre prestataire d'infogérance et de tierce  maintenance applicative, j'ai quand même jeté un coup d'oeil sur ses dernières factures, que l'on doit régler chaque trimestre (...).

    (Lire la suite dans le numéro 45 de la revue Best Practices Systèmes d'Information)

  • Les métiers improbables de la DSI

    Corruption.JPGChef de la brigade anti-corruption de mémoire - Ce chef d'équipe a un rôle essentiel dans la bonne marche du système d'information. Il est intraitable sur tout ce qui peut altérer le fonctionnement des serveurs. Il travaille en étroite liaison avec les équipes de développement et d'exploitation. Il va de soi que le chef de la brigade anti-corruption de mémoire est l'un des mieux payé parmi les collaborateurs de la DSI, pour éviter qu'il ne devienne ripou à la solde de développeurs peu scrupuleux. L'intégrité du Chef de la brigade anti-corruption de mémoire va très loin : il doit être capable de refuser même les enveloppes budgétaires.